jeudi 7 novembre 2013

CCCM 1: La Cité des Ténèbres

  Hello visiteur, toi qui es devant ton écran à te demander: "Mais que veut dire CCCM?", et bien sache désormais que CCCM veut dire "Coup de Cœur Commun du Mois". 
En effet, tes fidèles hôtes, Oly & Séri se sont gentiment donner la main (ou la souris de l'ordinateur, à toi de voir) pour se mettre une fois par mois d'accord sur un sujet d'actualité (musique, livre, film, expo et même pâtes au beurre). 
Nous commencerons donc avec le coup de coeur de Novembre: La Cité des Ténèbres/ The Moral Instruments.


Alors, petit curieux, prêt à découvrir deux points de vue pour le prix d'un? Go!


Le pourquoi de Séri...
   Adeptes de films fantastiques, jeunes gens aimant les histoires d’amour naissant, ou encore férus d’effets spéciaux et d’action, cet article s’adresse à vous. Quant à tous ceux qui auraient vu Twilight ou encore Sublimes Créatures, après avoir lu les livres et apprécié le style de leurs auteurs, je ne dirai qu’une chose : « Fuyez, pauvres fous ! ». Pour ceux qui sont arrivés à ce niveau du texte, les choses vont se corser. Je vais me lancer dans le synopsis du film, enfin…

  L’histoire est d’une simplicité affligeante. Et oui, encore une jeune fille qui rencontre un jeune homme plutôt rebelle et qui contraste avec la personnalité de son seul ami: son adorable ami, Simon. 
New York, de nos jours. Clarrissa, surnommée Clary, quinze ans, est une jeune adolescente qui vit seule avec sa mère. Lors d’une soirée, dans un club branché mais mystérieux, elle est témoin d’une scène effrayante. Plusieurs personnages vêtus de noir assassine un homme mais elle seule peut les voir… 


Lorsque sa mère disparaît, capturée par des créatures sorties de l’ombre, elle se lance alors dans une chasse, accompagnée de Simon et de Jace, l’un des assassins vu au club. Il est Chasseur d’Ombres. Elle se retrouve alors propulsée dans un monde dont elle ne soupçonnait pas l’existence, même dans ses rêves… Les révélations se succèdent et bientôt elle comprend… 


  Bon, nous en avons fini avec les généralités de départ. Maintenant, taillons dans le vif. Si vous avez vu la bande annonce, alors n’allez pas voir le film. Mais dites-moi comment ils font les bandes annonces ? Parfois elles sont réussies et donnent vraiment envie d’aller s’enfermer dans les salles obscures. D’autres fois, on devrait plutôt parler de spoilers. L’autre point négatif serait l’intrigue qui est plutôt basique. Toujours le même refrain. Une « belle » jeune fille, interprétée ici par Lily Collins, rencontre un jeune homme au cœur de pierre, solitaire et courageux. 


C’est Jonhattan, alias Jace, le Chasseur d’Ombre à la chevelure dorée. Un nouvel Arthur ? Mais à force de patience, elle va briser cette carapace. Le cliché de la Belle et la Bête des temps modernes. Bien que cette histoire soit simple, elle est brillamment menée par Jamie Campbell Bower, qui nous offre un jeu d’une grande exactitude et on se perd dans son regard profond. Quant au personnage de Clary, toutes autres actrices auraient pu interpréter le rôle. C’est un peu comme Kristen Stewart dans Snow White and the Huntsman, on a envie de lui dire : « Mais change d’expression, et ferme la bouche ».


  D’autres acteurs, des rôles secondaires, participe aussi à la bonne marche de l’action, notamment Kevin Zegers (vu dans Gossip Girl, pas une référence…) qui interprète un rôle plus sombre et qui est une figure d’opposant dans l’expression de l’amour entre Clary et Jace.

  Passons maintenant à la partie plus légère. Harald Zwart (en autre, réalisateur du dernier Karaté Kid, produit par Will Smith…) a réussi une adaptation qui rend compte de la volonté de l’auteur,  Cassandra Clare, d’inscrire l’univers de la fiction dans un monde réel. 
Nous sommes plongés dans les Etats-Unis, de nos jours. Mais dans ce monde cohabitent avec les humains, des créatures plus puissantes, telles que les vampires, les loups garous, les démons ou encore les anges. Ils restent tapis dans l’ombre mais dès la nuit tombée, investissent les rues, les lieux publics et s’abreuvent des peurs, du sang, de l’âme des Terrestres. Il s’agit d’une désignation pour nommer ceux qui sont rattachés au monde terrestre, les natifs de la Terre. De plus, ce qui rend cette histoire intéressante et novatrice: c’est le fait de faire émerger les figures du bien, associées à la religion mais aussi celles du mal, héritées aussi de la religion et renvoyant à Lucifer, à l’imaginaire de l’Enfer. En parlant de religion, dans le récit, pas de jaloux. Tous les cultes sont mis au même rang.

  Ce qui fait aussi la force de l’histoire c’est le mélange des thèmes que l’on ne s’attend pas à trouver  dans une fiction pour la jeunesse ou dans la littérature pour jeunes adultes. Ainsi le thème de l’homosexualité est évoqué par le biais du personnage d’Alec. Il fait partie de la « team Jace ». Ce Chasseur d’Ombre prometteur, accompagné de sa sœur, Isabella Lightwood (interprétée par Jemima West, vue dans la série Maison Close, que je vous recommande) est secrètement amoureux de Jace. Il est officiellement son « best-friend » mais officieusement espère être un jour son « boy-friend ». 


Cette thématique est traitée de manière habile et ne prend pas le pas sur le récit. Ce n’est qu’une parenthèse, mais une parenthèse finement exploitée. Un autre thème, quant à lui plus connu, est celui du trio amoureux. Dans le film, au fur et à mesure de l’action, on assiste à un jeu entre « je t’aime, moi non plus », ou « suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis ». Enfin, tout cela pour dire qu’il faut absolument voir le film. 
Lisez-donc le livre, dont Oly vous a fait un résumé puis courrez dans les salles obscures, lovez-vous dans un siège et passez un agréable moment devant cette adaptation fidèle de la série de Cassandra Clare. (Claire, Clary, coïncidence…. ????)

Ah j’oubliais, la BO. Elle est signée Alti Örvarsson. Il a notamment signé les bandes originales des blockbusters tels que Babylon A.D. de Mathieu Kassovitz ou encore Hansel et Gretel, Witch Hunters de Tommy Wirkola. Les musiques à retenir (avec une petite préférence pour la dernière) :

The Mortal Instruments – Opening by Alti Örvarsson


The Mortal Instruments – Clary’s Theme by Alti Örvarsson


John Murphy- Strobe (Music Trailer The Mortal Instruments)



Le pourquoi d'Oly...
  Dans un passé proche, je m'étais dis: "Allez, tu vas bien réussir à lire le premier tome avant la sortie du film!" mais ça c'était... pas réel (le premier qui me sort "avant" n'aura pas le droit à une paire de lunettes). Je n'ai malheureusement pas eu le temps de finir le premier tome de cette saga avant le 16 octobre dernier, tant pis. Mais quelque part ça m'arrange car la rumeur dit que le film spoile le deuxième tome! Vandales!
 Mais breeeeff! Que dire du livre que Séri n'a pas déjà dit? Vu que le film est (apparemment) très proche de ce qu'avait écrit Cassandra Clare, je me sens un peu désœuvrée, si si.


  Tout d'abord je dirais que pour un premier tome, l'histoire est (plutôt) banale mais bien trouvée et surtout que l'auteur a un fucking style qui nous rend accro du genre: "Viens manger!" "Non! Je veux finir le livre!" "Mais tu l'as commencé il y a cinq minutes..." "Laisse-moi seule! Impie!". Vous voyez le genre? Ensuite, je dois avouer que j'ai plutôt bien accroché aux personnages, pour une fois que l'héroïne a du caractère et répond vraiment aux répliques acerbes du beau garçon, ça fait du bien. 
Ensuite 2, le personnage de Jace, the Chasseur d'Ombre est bien travaillé. Il a ce qu'il faut pour plaire: le charisme, le passé trouble, les armes et surtout l'humour noir (un trait important que j'adore tout particulièrement). 
Ensuite 3, comme l'a si bien préciser Séri (hum hum, private joke, sorry) le thème amoureux trouve une nouvelle jeunesse avec l'insertion du personnage d'Alec, pauvre petit amoureux qui n'a d'yeux que pour Jace, son presque frère. Alec est un personnage crédible pour la littérature young adult dans le sens où il n'est ni caricaturé, ni trop évasif. Le juste milieu quoi, perfect!


  Après, je n'ai pas grand chose à dire dessus, après tout, le pavé écrit par ma coéquipière prend assez de place. Je serais donc brève en vous laissant rapidement mes pensées de ce premier tome.

  1. Le moins: encore une fois n'est pas coutume (pour comprendre, allez jeter un coup d’œil ), j'arrive malheureusement à deviner la fin de ce premier tome. Même si certains passages m'ont étonné, tout comme certaines idées de l'auteur sont bien trouvées, le dénouement est tellement "cliché" qu'on le voit arriver même au bout de la rue, c'est dire!
  2. Le plus: les personnages. Drôles, bien pensés, avec chacun leur bagage et leur bazar dans la tête, ils sont le gros point positif de ce premier tome.
  3. En bref: malgré mon apparente critique, je reste convaincue par ce premier tome au point qu'il soit mis en coup de coeur (ce qui n'est pas rien pour une accro au grognements comme moi) et je lirai la suite avec grand plaisir!L'univers de Clarissa Clare est suffisamment réaliste et fou pour me plaire!
Nous espérons que ce premier CCCM te soit profitable ô voyageur!

Oly & Séri.


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